Monique Brown, membre Canoo, est arrivée au Canada avec ses enfants en 2012, en provenance de la Jamaïque. Elle a obtenu la citoyenneté canadienne en janvier de cette année. Elle a choisi ce pays parce que « le Canada est reconnu pour offrir une bonne qualité de vie, en particulier aux familles ».
Après avoir emménagé au Canada, Monique a pu réaliser son rêve : retourner à l’école et devenir une infirmière autorisée. Maintenant, dans ses temps libres, elle aime explorer avec ses enfants et faire du bénévolat. Monique est fière d’être une nouvelle citoyenne canadienne et elle compte bien voter à la prochaine élection fédérale plus tard ce mois-ci.
Elle a utilisé l’appli Canoo pour découvrir Montréal en famille. Elle a profité du code de réduction VIA Rail pour s’y rendre en train et elle a utilisé son application pour recevoir une entrée gratuite à plusieurs sites culturels.
« J’ai profité du code de réduction VIA Rail pour aller à Montréal. Quelle aventure fantastique! », dit-elle, « Nous avons découvert le mont Royal et le Centre des sciences de Montréal [qui] était spectaculaire. J’étais très surprise de constater qu’il y ait, au Canada, un endroit aussi magnifique et aussi peu connu. Mes enfants et moi, nous nous sommes beaucoup amusés. J’ai été étonnée de voir à quel point j’avais aimé cette activité, même si je suis une adulte. Au début, je pensais que le site s’adressait davantage aux enfants… [mais] j’ai appris beaucoup de choses au cours de ma brève visite. Nous voulions y retourner, mais nous n’en avons pas eu le temps. »
Monique aime visiter les sites culturels avec ses enfants, comme les centres de sciences, pour en apprendre davantage sur le Canada. « Je pense que les sites culturels jouent un rôle dans le renforcement de l’inclusion sociale, car ils créent un endroit sûr qui permet à des personnes de diverses origines de se rassembler sans se sentir discriminées », affirme Monique. « Je crois aussi que les lieux culturels contribuent à favoriser le sentiment d’identité et la fierté locale tout en ayant des effets positifs sur les facteurs sociaux de la santé ».
Nous nous sommes récemment entretenus avec Véronique Couillard, gestionnaire, médias, relations publiques et relations francophones et Alexis Boyle, coordonnatrice des programmes de jeunesse et d’éducation et conservatrice, accès communautaire à la GAO. Le tout nouvel édifice de la GAO témoigne de nouvelles approches à l’égard de l’accessibilité et travaille avec sa collectivité grâce à des programmes d’approche communautaires. Il est clair que l’accès, l’inclusion et l’innovation sont au premier plan de tout ce que fait la Galerie; comment elle structure ses programmes, à qui elle s’adresse dans ses expositions et même comment elle a conçu son nouvel édifice.
La GAO a ouvert un nouvel édifice en 2018 et son architecture traduit une approche à l’accessibilité à laquelle les gens ne pensent pas nécessairement. Pourriez‑vous parler un peu de la conception de la GAO et de la façon dont elle stimule la participation?
Véronique : J’ai porté de nombreux chapeaux, et il y a très, très longtemps de cela, j’œuvrais dans des programmes publics et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’investir dans la modernisation du bâtiment. On a travaillé avec KPMB architects, mais la vision de l’édifice a été essentiellement le fruit de notre directrice Alexandria Badzak, notre directrice et chef de la direction, qui s’est assurée de faire participer le personnel dans ce processus.
Nous nous sommes assis tous ensemble… Et nous nous sommes imaginés ce à quoi la Galerie devrait ou pourrait ressembler. Bien sûr, ces conversations portaient sur le type de plancher que nous devrions choisir, les aires d’accueil des groupes et la hauteur des plafonds, mais nous avons également parlé de cela comme d’une occasion de repenser l’accessibilité… de façon plus globale… de se montrer accueillants.
Sur le plan physique, cela voulait dire que nous voulions… que l’ensemble de l’édifice soit accessible à quiconque n’est pas mobile ou capable de marcher… nous avons également décidé de laisser l’entrée gratuite — notre entrée est gratuite dans l’ensemble de l’édifice et nous offrons des services de garde gratuits tous les vendredis soir. Les enfants sont plus que bienvenus dans les espaces d’exposition, mais, si les parents ou les responsables désirent quelques heures de temps libre pour contempler les œuvres d’art, ils en ont également l’option.
Nous avons également prolongé nos heures d’ouverture, donc [la modernisation] représentait également une occasion de contempler les autres obstacles, pas seulement physiques, mais également sociaux et économiques; qu’est-ce qui empêche quelqu’un de venir à la Galerie?
Le nouvel aménagement de la GAO est très invitant; l’édifice compte plusieurs entrées et aucune réception. Pouvez-vous nous parler de la nouvelle conception?
Il est vrai que lorsque vous pénétrez dans l’une de nos deux entrées principales, la première chose que vous voyez n’est pas un bureau! Vous verrez des gens attablés au café Jackson, une superbe cage d’escalier et des fenêtres intérieures afin de vous donner un point de vue privilégié sur les espaces d’exposition ou même sur les œuvres d’art directement dans le hall d’entrée. Il s’agit, dans un sens, d’éliminer tout obstacle physique ou tout obstacle qui donnerait l’impression que l’espace soit interdit d’accès.
La nouvelle Galerie d’art d’Ottawa, 2018. Photographe : Adrien Williams.
Que signifie l’accessibilité pour la GAO et à quoi cela ressemble‑t‑il?
V : Cela signifie que nous participons au débat actuel, je pense que c’est la meilleure façon de l’expliquer. La question de l’accessibilité est intemporelle, vous savez? On ne peut pas adopter une approche cloisonnée, il faut continuer de contempler cette situation, de chercher des solutions et de travailler avec nos partenaires.
Nous avons appris cela grâce à [notre collaboration] avec Carmen Papalia, un artiste vivant à Vancouver. Carmen se décrit comme un apprenant non visuel, et nous avons travaillé avec lui ainsi que dans un lieu appelé VocalEye, également situé à Vancouver. Ces deux partenaires nous ont prêté assistance en ce qui a trait à l’accessibilité, en examinant de quelle façon nous concevons nos expositions, et notre matériel d’interprétation, comme les visites.
Nous avons contemplé les moyens de devenir accessibles sur le plan audio… [ainsi que] en ajustant la hauteur des objets, afin de nous assurer que les objets ne soient pas positionnés trop haut de sorte à être visibles pour les gens plus petits ou même assis.
Je pense que le mieux est de… saisir toutes les occasions qui s’offrent à nous… pour repenser et redéfinir l’accessibilité soit à la lumière d’une nouvelle exposition, d’une nouvelle thématique, d’un nouveau public, ou parce que nous avons un nouveau partenaire ou un nouveau projet dans la collectivité, et nous devons garder en tête qu’il faut que l’art soit flexible et fluide.
Pourriez-vous nous parler un peu de votre programme, Rattraper l’écart?
Alexis : Rattraper l’écart a été financé par le Programme de subventions pour l’inclusion des aînés de l’Ontario et une grande partie du programme a permis d’accueillir des gens plus âgés de l’extérieur de la ville. Nous avons été en mesure de leur fournir un transport aller-retour pour aller visiter GAO, ce qui a permis de surmonter un obstacle important à l’accessibilité de la diversité. Ce n’est pas seulement de savoir si « les fauteuils roulants peuvent franchir la porte ».
Et quelles sont les leçons que vous avez retenues du programme Rattraper l’écart?
A : Essentiellement : que nous devrions poursuivre dans cette veine. Ce programme a été tellement bien reçu. Il ne fait aucun doute que ce type de programme intergénérationnel qui rassemble des gens issus de diverses collectivités pour qu’ils échangent grâce à l’art est nécessaire.
Les gens adorent la Galerie d’art d’Ottawa… continuons de les y amener et d’harmoniser les programmes selon leur réalité et leur collectivité. Que cela nécessite de faire appel à un traducteur pour les visites ou d’adapter les ateliers.
V : Ce que j’ai retenu de ça, c’est qu’il faut faire plus de place aux programmes intergénérationnels et que les initiatives qui sont conçues pour nous et par nous fonctionnent très bien. Cela nous assure que les programmes que nous mettons sur pied sont pertinents. Comme nous sommes étroitement liés à la collectivité et que nous nous posons sans cesse des questions, laissons les autres personnes participer activement et même décider de notre programmation, c’est aussi ça être accessible et accueillant.
Portraits en musique, mercredi 19 septembre 2018. Galerie d’art d’Ottawa Portraits en musique a combiné des danses et de la musique traditionnelle avec des sketchs interactifs. Photographe : Ming Wu
Que voulez‑vous dire par : « laisser les autres décider de la programmation »?
V : Nous avons deux exemples concrets de cela. GAO a un Conseil jeunesse, et également le programme Âge d’Art, qui est un comité pour les adultes plus âgés. Je les appelle des bénévoles, mais ce sont des membres volontaires du comité. Et de concert avec Alexis, ils organisent des programmes, des séries ou des événements inspirés de leurs besoins, et des partenariats qu’ils ont eux‑mêmes créés, et fondamentalement, la Galerie devient, d’une certaine façon, le lieu de présentation. Nous avons laissé ces deux groupes organiser des activités et elles ont connu un franc succès, parce que nous ne connaissons pas tout, nous ne pouvons être à l’affût de tout ce qui se passe, et c’est une façon de leur donner voix au chapitre.
Sur votre site Web, vous parlez des efforts qu’a déployés Portraits en musique afin de faire tomber les barrières. Pourriez-vous nous indiquer comment ce programme est parvenu à faire cela?
A : La plupart des personnes âgées qui ont participé, les musiciens chinois traditionnels et les artistes Tai-Chis, de même que les membres du centre de service de la communauté chinoise, ne parlaient anglais. Des étudiants en arts de l’école secondaire de Canterbury ont dessiné leur prestation… C’était une immense salle remplie de belle musique et de danse, et des étudiants étaient assis au sol, un peu partout, dessinant les prestations au fur et à mesure qu’elles étaient présentées. C’était si beau, et je crois que les interprètes étaient honorés de pouvoir faire rayonner leurs talents dans un espace aussi vaste et professionnel.
Même si la communication verbale n’était pas possible, les gens vouaient un respect tangible pour les talents de leurs pairs… c’était un exemple d’expressions artistiques et créatives et de la façon dont ces langages peuvent transcender.
Portraits en musique a rassemblé des membres de PAL Ottawa Community, du Ottawa Chinese Community Service Centre et des élèves du programme d’arts visuels de l’école secondaire Canterbury pour collaborer à la création d’œuvres d’art dynamiques. Photographe: Ming Wu
Avez-vous des conseils à donner aux autres établissements culturels qui tentent d’être plus inclusifs dans leurs pratiques et leurs processus?
V : Je n’en ai qu’un, et probablement que certains de ces établissements l’appliquent déjà. Pour notre part, nous savons qu’il existe des groupes, des artistes et des collectivités à qui nous pouvons nous adresser, nous identifier, ou simplement lancer des invitations ou demander des conseils.
A : J’aurais tendance à dire : regardez qui ne franchit pas nos portes et qui ne participe pas à nos programmes, voilà vos publics cibles. Allez chercher les gens qui ne viennent pas vous voir et créez un programme ou un espace, créez des liens avec eux, et donnez‑leur une raison de venir. Cela dit… [avec] je vais souvent voir certaines des populations sensibles avec qui je travaille. J’anime des ateliers à l’extérieur une fois par mois avec des gens, et une fois que cette relation de confiance est bien établie, je peux les y inviter, mais cela prend du temps, surtout si je travaille dans un lieu associé à un traumatisme.
Cette entrevue a été modifiée par souci de clarté et de brièveté.
À compter d’aujourd’hui Château Dufresne est partenaire de Canoo et permet aux nouveaux·elles citoyen·ne·s canadien·ne·s de visiter ses installations de gratuitement.
Canoo est une appli mobile qui aide les nouveaux·elles citoyen·ne·s canadien·ne·s à célébrer leur citoyenneté en leur offrant l’entrée gratuite dans plus de 1 400 musées, centres de sciences, galeries d’art, parcs et sites historiques à travers le Canada.
Le Château Dufresne est un musée et lieu historique patrimonial situé à Montréal, QC. Les membres Canoo peuvent utiliser leur application mobile pour profiter d’une entrée générale gratuite, pour eux-mêmes et pour quatre enfants maximum chaque fois qu’ils·elles visiteront le Château Dufresne.
Rare monument classé historique, depuis 1976, le Château Dufresne est une résidence jumelée construite par les frères Oscar et Marius Dufresne (1915-1918), deux figures importantes de la bourgeoisie francophone à Montréal, QC. Son architecture et sa décoration intérieure nous replongent dans l’atmosphère de prospérité du début du 20e siècle et témoignent des aspirations, des mentalités et du goût de la bourgeoisie canadienne-française influente et avant-gardiste de l’époque. Ses décors muraux, peints dans les années 1920 par l’artiste florentin Guido Nincheri (1885-1973), représentent son œuvre profane la plus importante.
Membres Canoo de Montréal et de la région, consultez votre appli pour en apprendre davantage sur le Château Dufresne et visitez l’endroit!
Pour trouver d’autres lieux à visiter à proximité, assurez-vous d’activer les services de localisation de l’appli Canoo. Apprenez-en davantage sur l’appli en consultant notre Centre d’aide Canoo.
Neelam Kushwaha est devenue citoyenne canadienne en septembre 2018.
« Je suis arrivée au Canada avec mon fils âgé de deux ans pour accompagner mon conjoint qui avait, à l’époque, un permis de travail », explique-t-elle. « Nous ne savions absolument pas que nous aimerions le Canada au point de vouloir en faire partie. Nous avons décidé de rester au Canada [en raison de] son multiculturalisme, qui ne nous donne pas l’impression d’être laissés pour compte. Un sentiment d’unité est toujours présent. Depuis le jour où nous sommes entrés au Canada, nous nous sommes sentis les bienvenus. Même s’il nous a fallu plusieurs années pour devenir canadiens, cela en vaut vraiment la peine. La citoyenneté nous a ouvert à tous et à toutes de nombreuses possibilités. »
Neelam aime le programme Canoo (anciennement connu sous le nom de laissez-passer) qui lui permet de transmettre des connaissances à ses enfants. « [Canoo] nous a aidés beaucoup plus que ce à quoi nous nous attendions, car je donne des cours à domicile à mon fils », explique-t-elle. « Nous avons souvent visité le Centre des sciences de l’Ontario et le Musée royal de l’Ontario pour découvrir et mieux comprendre les sciences, la nature et l’histoire canadienne. »
Lorsque nous l’avons interrogée sur la valeur des arts et de la culture pour les nouveaux·elles citoyen·ne·s canadien·ne·s, Neelam nous a expliqué que le programme permet aux nouveaux·elles citoyen·ne·s de mieux comprendre les nombreuses cultures qui façonnent ce pays. « Comme [beaucoup] de musées et de galeries d’art offrent des entrées gratuites, vous pouvez [vivre] toutes les cultures qui existent au Canada », explique-t-elle. « Cela vous permet de mieux comprendre et connaître les différentes cultures qui forment le Canada et qui font partie de votre collectivité. « C’est facile de se faire des amis lorsqu’on en sait un peu à leur sujet.»
À compter d’aujourd’hui Sharon Temple est partenaire de Canoo et permet aux nouveaux citoyens canadiens de visiter ses installations de gratuitement.
Canoo est une appli mobile qui aide les nouveaux citoyens canadiens à célébrer leur citoyenneté en leur offrant l’entrée gratuite dans plus de 1 400 musées, centres de sciences, galeries d’art, parcs et sites historiques à travers le Canada.
Sharon Tempe est un musée situé à East Gwillimbury, ON. Les membres Canoo peuvent utiliser leur application mobile pour profiter d’une entrée générale gratuite, pour eux-mêmes et pour quatre enfants maximum chaque fois qu’ils·elles visiteront Sharon Temple.
Membres Canoo de East Gwillimbury et de la région, consultez votre appli pour en apprendre davantage sur Sharon Temple et visitez l’endroit!
Pour trouver d’autres lieux à visiter à proximité, assurez-vous d’activer les services de localisation de l’appli Canoo. Apprenez-en davantage sur l’appli en consultant notre Centre d’aide Canoo.
Faites la connaissance de l’une des membres Canoo du nom de Viri Sanchez. Viri est venue au Canada du Mexique en 2005 avec l’aide d’une amie de Calgary, en Alberta.
« J’ai été très chanceuse de rencontrer mon amie Amanda alors qu’elle travaillait à Playa del Carmen, au Mexique », lance Viri. « Nous travaillions toutes les deux dans un hôtel et sommes rapidement devenues amies. Amanda et sa famille ont très gentiment offert de m’héberger à leur domicile à Calgary, en Alberta. J’ai eu un coup de foudre pour Calgary et les mœurs canadiennes, les grands espaces, l’air pur et la gentillesse des gens, surtout la famille d’Amanda. »
« Ils m’ont aidé pendant les deux années qui ont suivi mon arrivée. C’est Brenda, la mère d’Amanda, qui m’a suggéré d’étudier en cosmétologie lorsque j’étais à court d’options pour rester et vivre au Canada. Merci à cette famille canadienne de m’avoir permis de nouer des amitiés et de m’avoir fourni des occasions pour l’avenir. Après cela, j’ai commencé à travailler dans un salon de coiffure, où j’ai rencontré ma patronne Margo, également immigrante, qui était très accueillante et qui m’a accompagnée dans mon processus de résidence permanente.
Viri affirme que son sentiment d’appartenance est encore plus fort depuis qu’elle a obtenu sa citoyenneté canadienne.
« Chaque fois que je dis à quelqu’un que je suis devenue citoyenne, on me fait un beau sourire, on me donne même des câlins et on me félicite pour cette belle réalisation », affirme-t-elle. « Je sens que maintenant je peux continuer à avancer, à me bâtir une belle vie pour ma famille et pour moi sachant que je suis canadienne et bienvenue. Ici au Canada, j’ai trouvé une excellente qualité de vie, des amis, l’inclusion, un havre de paix et de sécurité et un monde infini de possibilités. »
Viri a déjà commencé à utiliser son appli Canoo pour explorer des lieux un peu partout à Calgary.
« Les lieux culturels témoignent du grand cœur des Canadiens et de l’évolution constante du pays grâce au multiculturalisme. » constate Viri.
Le Glenbow Museum « m’a montré tant de choses sur l’histoire canadienne, sa culture et son patrimoine. J’ai également utilisé [Canoo] pour visiter le parc national de Banff. Les montagnes procurent toujours une expérience des plus relaxantes et agréables, pendant l’été, mon époux et moi‑même allons faire de la randonnée et du camping, et pendant l’hiver, nous aimons faire de la planche à neige. »
« Comme nous avons dû travailler dur pour obtenir notre citoyenneté canadienne, nous faisons également le choix d’être Canadiens, explique Viri, nous sommes tellement reconnaissants d’être acceptés, de faire partie de ce pays grandiose. Nous n’avons pas eu la chance de naître ici, mais nous nous sentons très choyés d’avoir trouvé cet endroit et de nous y sentir les bienvenus. »
En 2010, Sandra Lourdes Murillo Paz a quitté le Mexique pour venir vivre à Edmonton afin de rejoindre sa famille qui s’y était établie quelques années auparavant.
Cette année, elle a obtenu sa citoyenneté et était très enthousiaste à l’idée de voter. Le droit de vote importe à Sandra puisqu’il lui permet d’« améliorer son nouveau pays pour tous ceux qui y habitent. »
Elle a déjà utilisé l’appli Canoo afin de visiter sa nouvelle ville de résidence, y compris le Musée des Beaux-arts de l’Alberta. Elle prévoit utiliser sa réduction Via Rail de même que l’application Canoo dans le but d’explorer davantage le Canada pendant l’été.
Dans ses temps libres, Sandra fait du bénévolat au sein de la communauté artistique et créative d’Edmonton. Elle affirme que le programme Canoo est important, car il donne la chance aux nouveaux citoyens canadiens d’explorer les arts et la culture au Canada. Elle déclare : « Ce programme m’aide à comprendre l’importance de la diversité artistique et culturelle, et il favorise l’acquisition de connaissances concernant notre identité [en tant que pays]. »
Joseph Lopez est arrivé au Canada en avril 2009 en provenance de la Nouvelle-Zélande. Il a choisi le Canada en raison de son hospitalité envers les immigrants. Joseph est devenu citoyen canadien le 21 février 2018. « Ma vie n’a pas beaucoup changé depuis mon arrivée au Canada – mes rêves sont encore ici, précise Joseph. Cependant, je suis maintenant fier d’être Canadien et je me sens encore plus chez moi. »
Joseph adore l’histoire et il aime particulièrement lire des livres et visionner des documentaires sur le passé du Canada. Il a donc utilisé son Laissez-passer culturel pour explorer le Canada et son histoire des plus riches. Il a profité de son rabais de 50 % de VIA Rail valable une seule fois pour se rendre de Vancouver à Winnipeg, puis à Toronto, et pour revenir à Vancouver en passant par Saskatoon. Chemin faisant, il a visité de nombreux musées et sites historiques, dont le lieu historique national Fort Rodd Hill et le site historique national du Fort York.
« J’ai utilisé mon Laissez-passer culturel pour visiter des musées, des galeries d’art et des demeures historiques à Vancouver, Victoria, Winnipeg, Saskatoon et Toronto, raconte Joseph. Les lieux culturels ont une valeur importante – ils nous permettent d’acquérir notre identité en tant que Canadiens. Le fait de visiter divers espaces et lieux culturels m’a permis renforcer mon sentiment d’appartenance à mon nouveau pays. Les connaissances que j’ai acquises m’ont permis de voir le Canada sous un autre angle – et de me sentir davantage chez moi. Mon Laissez-passer culturel est pour moi un outil précieux, car il m’a aidé à découvrir mon nouveau pays, le Canada, […] ma patrie et ma terre natale! »
À propos du LPC : Depuis près de 10 ans, l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) met en œuvre le Laissez-passer culturel (LPC), un programme novateur et de qualité supérieure qui donne aux nouveaux citoyens accès à la culture canadienne.
Soyez mis en vedette dans notre bulletin : Étiquetez LPC et utilisez le mot-clic #LPCCanada dans vos publications sur les réseaux sociaux afin de courir la chance d’être le prochain détenteur ou ancien détendeur d’un LPC vedette, ou envoyez un courriel à cap@forcitizenship.ca.
Noaman Ahmed a obtenu sa citoyenneté canadienne le 5 février 2018 avec sa famille. Noaman avait plus de 12 ans d’expérience dans le secteur pétrolier et gazier à son arrivée au Canada en 2013, ce qui l’a motivé, lui et sa famille, à déménager du Pakistan à Calgary.
En réfléchissant à 2018, Noaman affirme qu’il s’agissait d’une « année fantastique » pour sa famille. En plus d’obtenir leur citoyenneté canadienne, ils ont visité leur pays d’origine, le Pakistan; Noaman a terminé sa maîtrise à l’Université de Calgary; et ils ont utilisé leur Canoo (laissez-passer culturel) pour visiter de nombreux endroits en Alberta. En plus d’utiliser leurs cartes Canoo (LPC) pour visiter des attractions populaires comme le Centre scientifique TELUS Spark et le musée Royal Tyrrell, Noaman et sa famille ont également reçu des billets gratuits pour le Calgary Stampede de 2018 du programme de Canoo (laissez-passer culturel).
Noaman souligne que sa famille aime la randonnée pédestre et le camping, ce qu’elle a commencé à faire lorsqu’elle a déménagé au Canada. Sa famille et lui ont utilisé leurs cartes Canoo (LPC) pour visiter des parcs comme le Parc national Jasper. Ils « ont tout simplement adoré ».
En ce qui concerne le programme de Canoo (laissez-passer culturel), Noaman affirme qu’il semble que le Canada investit dans sa famille à titre de nouveaux citoyens et qu’il souhaite qu’ils apprennent à connaître la richesse de la culture et du patrimoine canadiens. « Même le personnel de ces [Canoo] nous félicite de devenir des citoyens canadiens! », explique-t-il. « [Canoo est une] expérience extraordinaire; après quatre ans d’attente pour obtenir notre citoyenneté, c’est un superbe cadeau. [J’en] profite énormément avec ma famille.
« En tant que nouveaux citoyens canadiens, nous avons beaucoup sacrifié pour cette citoyenneté », affirme Noaman, « Il n’est pas facile de quitter votre pays, vos proches, votre emploi et vos amis. Et en raison de tous ces sacrifices, nous respectons et valorisons cette citoyenneté et nous ferons tout ce qui est nécessaire pour grandir et prospérer [dans] notre nouveau pays, le Canada. »
Voici Jacqulin Chrystal, membre Canoo, qui est devenue citoyenne canadienne cette année.
« J’ai choisi le Canada parce que ce pays est reconnu mondialement pour son économie florissante, sa nature splendide et l’importance qu’il accorde à sa culture humaniste, » explique Jacqulin. « C’est un privilège pour moi de savoir que j’ai maintenant une voix pour choisir qui gouverna et dirigera ce beau pays qu’est le Canada!
« Ce que j’aime le plus de ce pays est la beauté majestueuse de sa nature d’un océan à l’autre [et] la tolérance, le respect des lois et la politesse dont font preuve les Canadien·ne·s. »
Le plus bel endroit qu’elle a visité avec son appli Canoo est le Musée canadien de l’histoire à Ottawa. « L’histoire très riche du Canada est fascinante », dit-elle. « Même si je n’ai probablement réussi à voir qu’environ un quart des expositions du musée, j’ai été fascinée par les renseignements détaillés sur chacun des objets présentés au musée.
« Comprendre la culture de l’autre et voir comment elle a évolué permet d’apprécier le contexte et l’histoire qui sont à la source de chaque secteur de la société. Dans une société multiculturelle, il est essentiel de faire preuve de tolérance vis-à-vis de la culture de l’autre, tout en respectant les limites de la Charte canadienne des droits et libertés.
« Je remercie Canoo de me donner l’occasion, pendant cette première année de citoyenneté canadienne, de visiter des musées, des galeries d’art, d’autres lieux culturels, ainsi que des parcs nationaux, pour que mon cœur comprenne et apprenne à aimer ce nouveau pays qui est le mien! »