L’élection fédérale arrive à grand pas! C’est votre chance de vous prononcer sur les décisions qui auront une incidence sur votre vie. Voici tout ce que vous devez savoir pour exprimer votre vote le 21 octobre 2019!

S’inscrire pour voter

Il n’est pas nécessaire d’être inscrit·e à l’avance pour voter! Si vous n’êtes pas inscrit·e à l’avance, vous pourrez le faire à votre bureau de vote lors du jour de l’élection, soit le lundi 21 octobre.

Où voter

– Si vous vous êtes inscrit à l’avance, vous aurez déjà reçu une carte d’information de l’électeur par la poste, vous indiquant où et quand vous pouvez voter.

– Si vous ne vous êtes pas inscrit à l’avance, renseignez-vous auprès du Service d’information de l’électeur pour connaître où se situe votre bureau de vote

Quand voter

– Votez au bureau de vote qui vous est assigné le lundi 21 octobre. Les bureaux de vote seront ouverts pendant 12 heures. Consultez le site Web d’Élections Canada pour connaître les heures de vote dans votre province.

Ce dont vous avez besoin pour voter

Pour voter à l’élection fédérale, vous devez prouver votre identité et votre adresse. Voici trois façons de le faire :

– Présentez votre permis de conduire ou toute autre carte délivrée par un gouvernement canadien (fédéral, provincial/territorial ou local) avec votre photo, nom et adresse actuelle

– Présentez deux pièces d’identité. Les deux pièces d’identité doivent porter votre nom et au moins l’une d’elles votre adresse actuelle. Exemples : carte d’information de l’électeur et état de compte bancaire, ou facture d’un service public et carte d’identité d’étudiant. Consultez la liste complète des pièces d’identité acceptées pour cette option.

– Si vous n’avez pas de pièce d’identité, vous pouvez tout de même voter! Vous devrez établir votre identité et votre adresse par écrit et demander à une personne qui vous connaît et qui est inscrite à votre bureau de vote d’être votre répondant. Le·la répondant·e doit prouver son identité et son adresse.

Assistance pour voter

– Pour plus de renseignements sur les outils et les services disponibles pour vous faciliter le vote, consultez le site Web d’Élections Canada

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Quel est votre rôle en tant que bibliothécaire et nouvelle arrivante?
À titre de bibliothécaire et nouvelle arrivante, j’ai l’occasion de travailler avec divers organismes gouvernementaux et organisations locales qui, avec passion, met tout en œuvre pour aider les nouveaux arrivants au Canada à établir des réseaux et pour leur fournir des services.

Pourquoi l’inclusion est-elle importante pour la Bibliothèque municipale de Calgary?
L’inclusion est un principe de base de la Bibliothèque municipale. Elle renforce notre communauté en mettant les gens en contact avec des idées et des expériences, en plus de les inspirer et de les éduquer.

En pratique, quelle forme l’inclusion prend-elle dans les différents services et programmes de la Bibliothèque?
Elle élimine les obstacles qui entravent l’accès à nos services et à nos collections en proposant des abonnements gratuits, des espaces de réunion fantastiques dans toutes les bibliothèques et des programmes gratuits pour les personnes de tous âges.

L’accent mis par la Bibliothèque sur l’inclusion se retrouve dans les Indigenous Placemaking Commissions (Commissions visant à faire place aux autochtones).  Le programme favorise la compréhension par l’éducation et la communication culturelle des peuples autochtones du territoire visé par le Traité no7, ainsi que la collaboration entre les artistes de tous les milieux, de toutes les disciplines et à tous les stades de leur carrière. Il permet également la réalisation d’œuvres d’art précises qui tiennent compte des pratiques culturelles traditionnelles, des matériaux et des techniques enseignées et supervisées par les aînés et les gardiens du savoir.

Nos bibliothèques sont des espaces accueillants pour les personnes de tous âges et où on peut aussi s’amuser! Les Early Literary Centres (Centres de lecture pour enfants) offrent un espace accessible gratuitement à tous qui vise à créer une expérience que les familles ne pouvaient pas connaître autrement. Ces espaces, très interactifs et ludiques, s’appuient sur des recherches mettant en évidence l’importance du jeu dans le développement de l’enfant.

Nous invitons également nos adolescents à collaborer. Le Teen Tech Lab (Labo techno des ados) est un espace créatif qui s’appuie sur la technologie et où les adolescents peuvent recevoir l’aide de mentors bénévoles.  Le Teen Tech Lab offre plusieurs programmes, notamment des programmes parascolaires. Les programmes proposés sont gratuits, ils permettent de se présenter sans rendez-vous préalable et favorisent l’apprentissage exploratoire. Ils couvrent une variété de sujets, allant de la couture à la nutrition en passant par la robotique et la peinture, et plus encore.

Des discussions en table ronde ont lieu lors d’une cérémonie de citoyenneté organisée par la Bibliothèque municipale de Calgary le 25 avril, en partenariat avec l’ICC et IRCC. Photo crédit : Kelly Hofer

Du point de vue de l’inclusion, quels sont, selon vous, le ou les programmes les plus populaires ou les plus novateurs?
L’un de nos programmes les plus populaires est le ESL Coffee and Conversation Club (Club de conversation autour d’un café en anglais langue seconde). Il s’agit d’un programme de six semaines animé par du personnel, où les gens parlent anglais [s’ils le désirent] dans le cadre de conversations et avec des plans de cours pour en fin de compte, parler leur nouvelle langue avec plus de confiance.  Une part importante de types de cours est la socialisation et le réseautage. Les participants se font des amis en prenant un café; ils apprennent également à connaître leur ville, leur pays et le mode de vie canadien.

L’Elders’ Guidance Circle (Cercle de conseils des aînés) et de l’Indigenous Language Resource Centre (Centre de ressources des langues autochtones) sont d’autres programmes dont nous sommes extrêmement fiers et qui cadrent parfaitement avec notre orientation stratégique.

Le Cercle de conseils des aînés est un espace pour quiconque désire s’adresser aux aînés provenant de plusieurs nations. Ici, les aînés peuvent éduquer, raconter des récits et fournir une composante spirituelle aux programmes et aux services, y compris des cérémonies et des purifications par la fumée. Il est possible de rencontrer les aînées tous les jours; le calendrier est mis à jour régulièrement.

Le Centre de ressources des langues autochtones aidera à protéger, à préserver et à promouvoir la culture autochtone, grâce à un financement du gouvernement de l’Alberta d’un million $. Situé à la Bibliothèque centrale, ce sera le troisième centre du genre au Canada et n’importe qui pourra, avec sa carte de bibliothèque gratuite, avoir accès à des cours de langues, des contes, des conseils des aînés et à d’autres documents. Ce projet a été lancé en 2019, année déclarée par les Nations Unies Année des langues autochtones.

Les membres profitent de cette occasion d’adhérer à ce formidable Cercle de conseils et de discuter avec les aînés, affirme Joanne Peace, nouvelle arrivante et bibliothécaire à la Bibliothèque municipale de Calgary. Avec la permission de la bibliothèque centrale de Calgary.

Quelles réactions ou quels résultats avez-vous constatés à la suite de la mise en œuvre de ces programmes?
Les membres profitent de cette occasion d’adhérer à ce formidable Cercle de conseils et de discuter avec les aînés – ils écoutent les contes et tirent des leçons de leurs conversations. Les enfants et les familles aiment jouer et apprendre dans ces espaces et réseauter avec d’autres. Six artistes autochtones – tous provenant du territoire du Traité no 7 ou en lien avec ce dernier – ont fourni des œuvres d’art pour trois espaces de la Bibliothèque centrale.

Nos résultats se mesurent de manière à la fois qualitative et quantitative. Ils se définissent par les statistiques de fréquentation, mais aussi par les histoires merveilleuses qui illuminent nos réussites.

La Bibliothèque municipale de Calgary est ouverte à tout le monde!

TORONTO, le 23 janvier 2019—Ayant immigré au Canada à l’âge de 15 ans, Yasir Naqvi devient, trente ans plus tard, Chef de la direction de l’Institut pour la citoyenneté canadienne (l’ICC). Issu d’une famille de défenseurs de la démocratie émigrée du Pakistan au Canada en 1988, c’est inspiré par ces convictions qu’il a servi pendant les onze dernières années comme député provincial représentant une communauté très diversifiée d’Ottawa. En 2016, il a prêté serment comme procureur général de l’Ontario. Après une formation à l’Université McMaster, puis à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et à l’Université Carleton, il a accédé au Barreau de l’Ontario en 2001 et a pratiqué le droit commercial international et administratif dans d’importants cabinets d’avocats.

Yasir Naqvi a influencé de multiples façons notre perception de la citoyenneté. En tant que procureur général il a mis en œuvre la loi sur l’Égalité de toutes les familles qui garantit l’égalité du traitement des enfants en clarifiant, entre autres, certaines questions de procréation et qui reconnaît le statut juridique de tous les parents. Il a aussi milité en faveur de nouvelles lois de prévention contre la violence sexuelle, d’appui aux victimes, visant à accroître le respect des droits et de la culture des peuples autochtones et ainsi favoriser l’accès à une justice réparatrice et promouvoir le multiculturalisme.

L’Institut pour la citoyenneté canadienne est le principal organisme qui célèbre la citoyenneté et le plus éminent porte-parole au monde en ce qui touche la citoyenneté et l’inclusion. Parmi ses programmes populaires on compte le Laissez-passer culturel, unique en son genre, et Renforcer la citoyenneté qui met en place, dans les communautés, les cérémonies de citoyenneté. Son programme d’avant-garde Idées et perspectives s’applique à redéfinir la diversité et l’appartenance. L’ICC organise la rencontre 6 Degrés, un lieu de dialogue international sur l’immigration, les réfugiés, la diversité et la citoyenneté. Basée à Toronto, 6 Degrés s’est aussi tenue dans d’autres villes au Canada, ainsi qu’aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse. 6 Degrés a maintenant une antenne européenne à Berlin et une rencontre aura bientôt lieu à Mexico; elle sera de retour à Calgary le 14 mars, 2019.

Adrienne Clarkson, co-présidente de l’ICC
« L’histoire personnelle puissante et émouvante de Yasir Naqvi et son engagement en tant que citoyen canadien illustrent bien les valeurs de l’ICC : la citoyenneté, la diversité et l’appartenance. »

John Ralston Saul, co-président de l’ICC
« L’ardeur de Yasir Naqvi à renforcer le bien-être des citoyens en fait un acteur parfait dans la mission de l’ICC, non seulement au Canada mais aussi autour du monde. »

Yasir Naqvi, chef de la direction de l’ICC
« Je sais d’expérience que la citoyenneté tient à bien plus qu’à l’endroit où on est né, car elle est façonnée par notre communauté et nos valeurs. C’est la raison pour laquelle je suis fier de me joindre à l’ICC pour mener sa promotion de la diversité et de l’inclusion à travers le Canada et dans le monde. Je compte participer le plus tôt possible aux événements et aux rencontres avec de nouveaux citoyens et citoyennes et avec les amies et amis de l’ICC au pays, en commençant par les prochaines cérémonies de citoyenneté en Alberta, au Québec et en Ontario. »

À propos de l’Institut pour la citoyenneté canadienne

Propulsé par un réseau national passionné et mobilisé, l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) est un organisme de société civile cofondé par la très honorable Adrienne Clarkson et John Ralston Saul. L’ICC offre des programmes et des projets spéciaux qui incitent les Canadiens à faire preuve d’inclusion, favorisent les contacts et prônent une citoyenneté active. Unique au monde, le Laissez-passer culturel permet aux nouveaux citoyens de visiter gratuitement plus de 1 400 attractions culturelles au cours de l’année qui suit l’obtention de la citoyenneté. L’ICC organise chaque année, avec des bénévoles de la collectivité et de grandes institutions culturelles, plus de 75 cérémonies de citoyenneté communautaires en l’honneur des nouveaux citoyens canadiens. Idées et perspectives est une source de référence par excellence sur la citoyenneté et l’inclusion sociale, culturelle et économique. 6 Degrés étend le rayonnement de l’ICC par le biais d’une plateforme de réflexion publique mondiale sur l’inclusion et la citoyenneté au 21e siècle. www.forcitizenship.ca

Contacts

Pour plus d’information sur l’ICC ou pour solliciter des entrevues avec Yasir Naqvi prière de communiquer avec :

Leon Mar
Directeur principal, Communications
lmar@forcitizenship.ca
+1 416 708-9017

Pour solliciter une entrevue avec les co-fondateurs et les co-présidents de l’ICC, veuillez contacter :

Bureau de la Très honorable Adrienne Clarkson
Abra Rissi
ac@ahouse12.com
+1 416 964-2313

Bureau de John Ralston Saul
Stephen Clarke
jrs@ahouse12.com
+1 416 964-2313

L’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC) est heureux d’annoncer qu’il a reçu une aide financière de 75 000 $ du Fonds pour l’histoire du Canada (Patrimoine canadien), pour son Dictionnaire 6 degrés. (en anglais seulement)

Le Dictionnaire 6 degrés se veut un outil pour favoriser l’inclusion. À l’aide de la définition de 12 mots qui sont à l’origine de tant de désaccords et de malentendus, nous cherchons à provoquer la réflexion et à inspirer le dialogue.

La première version de ce dictionnaire a été présentée à l’occasion du Forum annuel de trois jours sur 6 Degrés tenu à Toronto. Cet évènement rassemble des milliers de penseurs, de gens d’action, de leaders municipaux, d’étudiants, d’artistes et d’autres intervenants de partout dans le monde qui discutent de la façon de bâtir des sociétés inclusives. Les fonds reçus de Patrimoine canadien permettront à l’ICC de poursuivre le dialogue avec plus de gens encore, ce qui nous permettra d’améliorer notre langage afin de rehausser le niveau de notre dialogue citoyen.

« Notre gouvernement est heureux d’appuyer des projets comme celui-ci, qui offrent aux Canadiens une excellente occasion d’en apprendre davantage sur d’importantes discussions d’ordre civique et d’y participer, a déclaré l’honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien et du Multiculturalisme. En cette année du 30e anniversaire de la Loi sur le multiculturalisme canadien, nous sommes fiers de réitérer notre engagement à promouvoir l’inclusion et de montrer à quel point la diversité est une grande source de force et de fierté. »

« Le projet Dictionnaire 6 degrés de l’ICC est important à l’échelle nationale et internationale. Il faut savoir de quoi on parle lorsqu’on parle de l’immigration et de l’appartenance. Voilà un élément essentiel si on veut bâtir l’inclusion, a déclaré le coprésident et cofondateur de l’ICC, John Ralston Saul. Nous sommes très content que Patrimoine canadien appuie ce projet. Repenser tous les mots qui restent à définir présente un défi passionnant, non seulement en français et en anglais, mais aussi en allemand et en espagnol, étant donné nos projets à Berlin et à Mexico. »

I felt the excitement and energy as I entered the room at the citizenship ceremony organized by the ICC on September 24, 2018, at TELUS Centre for Performance and Learning. The seats slowly filled up around the round tables as the time approached for the event’s opening remarks. I walked to my table feeling nervous and excited at the same time. As an immigrant who received citizenship ten years ago, I remembered the feeling of finally becoming a Canadian citizen. A momentous milestone they are about to receive and experience.

Every year, thousands of individuals receive their Canadian citizenship. Roughly 3,000 citizenship ceremonies are held each year to welcome these new Canadians. The Institute for Canadian Citizenship organizes 75 of these ceremonies. A key component of an ICC citizenship ceremony are roundtable discussions, which are held before the official ceremony. During these roundtable discussions, new citizens and their guests have the chance to reflect on their journey and their aspirations, and on the meaning of active citizenship.

My role as an ICC Fellow was to host one of the roundtable discussions with soon-to-be citizens that sat at my appointed table. Together with my co–table host, a fellow Canadian citizen, we facilitated discussions on the participants’ journey to Canada, what it means to be Canadian, and how to become active citizens of Canada. After hearing their heartfelt stories, I reflected on how powerful citizenship can be.

We talked and shared our individual life journeys to Canada. To some people, being in Canada is a way out from violence. To some, it is a chance to start over again. To some, it’s a door for a better future for their kids. We talked about things they liked about living in Canada for the past few years before arriving to this citizenship ceremony day. Hearing different perspectives about the opportunities Canada offered to them made me realize how powerful Canadian citizenship is and how much it can play a big role in navigating their life in Canada.

When asked about how they can give back to Canada and how to become active citizens, a lot of folks talked about how ecstatic they were to be able to vote after they receive citizenship. Volunteering in their communities was listed as another way of giving back.

After reflecting on this experience, I realized that sometimes I’ve taken being Canadian and the opportunities that come along with it for granted. This also made me realize what a privilege it is to live in and be a citizen of Canada. It is a country described by many people as safe and a land full of possibilities.

It was such an honour to be part of this citizenship ceremony. It not only reminded me of my own citizenship journey, but also taught me to not take my citizenship for granted. Being a roundtable host during this ceremony reminded me of how fortunate it is to live in a country that welcomes newcomers and continues to build communities that are unique and inclusive.

These participants’ journeys to becoming a citizen definitely touched my heart and created a spark in me to continue to actively practice being a Canadian citizen.

April Alayon is a 2018–2019 ICC Fellow. For more information on the ICC Fellowship, visit https://forcitizenship.ca/icc-fellowship.

Photo: Institute for Canadian Citizenship / Alyssa Faoro

By April Alayon

L’Institut de la citoyenneté canadienne (ICC) est heureux de présenter les dix personnes choisies pour participer à l’édition 2018 de son programme de bourses.

Le programme de bourses de l’ICC offre aux jeunes leaders du monde entier une occasion unique d’élaborer et de mettre en œuvre des projets locaux sur la citoyenneté et l’inclusion. Au cours des trois dernières années, l’ICC a accueilli 32 boursiers de 13 pays différents dans le programme, auparavant connu sous le nom de Boursiers juniors de 6 Degrés.

« La qualité et le nombre des demandes que nous avons reçues étaient extraordinaires, a déclaré Scott Young, directeur du programme Idées et perspectives de l’ICC. Chacun des boursiers de l’ICC de 2018 a été choisi pour son engagement à faire progresser les efforts axés sur la citoyenneté et l’inclusion. Les projets qu’ils mettront en œuvre sont diversifiés. Mais tous favorisent la citoyenneté et l’inclusion au moyen de la technologie, et bon nombre d’entre eux ont des répercussions directes sur la façon dont nous pensons à la manière dont la citoyenneté et la technologie interagissent. Nous sommes très heureux d’appuyer les boursiers dans leur travail! »

Les candidats du programme de bourses de l’ICC de cette année ont été invités à répondre aux questions suivantes : Quelle est l’incidence de la technologie sur les idées et les pratiques entourant la citoyenneté et l’appartenance? Comment la technologie a-t-elle changé ce que signifie être citoyen? La technologie a-t-elle été une force favorable ou défavorable à la citoyenneté active? Y a-t-il des façons de mieux utiliser et exploiter la technologie afin de promouvoir des sociétés plus inclusives?

Les boursiers de l’ICC lanceront leur participation au programme de bourses en prenant part à 6 Degrees Toronto du 24 au 26 septembre, où ils discuteront avec des chefs de file de tous les milieux qui les aideront à peaufiner et à présenter leurs concepts de projet. Ils participeront également à des échanges variés et stimulants qui éclaireront leur réflexion sur des questions liées à la citoyenneté et à la technologie. Les boursiers retourneront ensuite dans leur collectivité pour lancer leurs projets.

On trouvera ici de plus amples renseignements au sujet du programme de bourses de l’ICC. Suivent des précisions au sujet des boursiers de l’ICC de cette année et de leurs projets.

Merci à Victoria Nunes, et à Lions Group Inc. pour avoir appuyé le programme de bourses 2018 de l’ICC à titre de partenaire présentateur.

Boursiers 2018 de l’ICC

Seyi Akiwowo
Âge : 26 ans
Pays de naissance : Royaume‑Uni
Lieu de résidence actuel : Londres, Royaume‑Uni

Projet : Un programme immersif et efficace qui sensibilisera les jeunes à leurs droits et responsabilités numériques, leur permettant d’être des citoyens et des agents numériques actifs dans la lutte contre la haine et les abus en ligne.

April Marie Alayon
Âge : 27 ans
Pays de naissance : Philippines
Lieu de résidence actuel : Vancouver, Canada

Projet : Un carrefour communautaire qui fournira les compétences, les ressources et les réseaux nécessaires aux personnes de couleur qui souhaitent travailler dans l’industrie technologique.

Eduarda Aun
Âge : 26 ans
Pays de naissance : Brésil
Lieu de résidence actuel : New York, États‑Unis

Projet : Une plateforme numérique qui utilisera des cartes interactives pour permettre aux citoyens de participer à des événements civiques en plus d’organiser et de récupérer l’espace public au Brésil.

Megan Beretta
Âge : 24 ans
Pays de naissance : Canada
Lieu de résidence actuel : Ottawa, Canada

Projet : Un processus de consultation non partisan qui examinera les besoins en matière de droits numériques des collectivités sous-représentées et leur donnera les moyens de connaître leurs droits et d’en discuter librement.

Yonis Hassan
Âge : 23 ans
Pays de naissance : Canada
Lieu de résidence actuel : Toronto, Canada

Projet : Une initiative qui dotera divers jeunes organisateurs de la ville de Toronto les compétences numériques nécessaires pour s’attaquer à certains des problèmes sociaux urgents de leurs collectivités.

Janelle Hinds
Âge : 26 ans
Pays de naissance : Canada
Lieu de résidence actuel : Mississauga, Canada

Projet : Explorer la façon dont les jeunes s’engagent dans leur collectivité et, en consultation avec ces jeunes, concevoir un outil en ligne pour favoriser une plus grande mobilisation des jeunes.

Hiba Ibrahim
Âge : 25 ans
Pays de naissance : Canada
Lieu de résidence actuel : Toronto, Canada

Projet : Un site Web qui fournira aux réfugiés et aux immigrants somaliens de l’information accessible sur les ressources en santé mentale et contribuera à éliminer la stigmatisation entourant la santé mentale.

Ruth Mojeed
Âge : 29 ans
Pays de naissance : Nigeria
Lieu de résidence actuel : Victoria, Canada

Projet : Un documentaire qui donnera vie aux expériences des femmes, des immigrants, des Autochtones et d’autres groupes minoritaires qui œuvrent dans l’industrie technologique, en mettant l’accent sur la façon de réaliser l’inclusion dans cette industrie.

Samantha Perlman
Âge : 23 ans
Pays de naissance : États‑Unis
Lieu de résidence actuel : Marlborough, États‑Unis

Projet : Un programme de renforcement communautaire axé sur la collaboration qui fera appel à la technologie pour mettre en lien des étudiants de divers milieux et favoriser l’éducation civique et l’engagement politique par l’apprentissage entre pairs.

David Timis
Âge : 27 ans
Pays de naissance : Roumanie
Lieu de résidence actuel : Bucarest, Roumanie

Projet : Une plateforme numérique qui racontera l’histoire de divers jeunes activistes politiques et qui fournira de l’information et des ressources à d’autres jeunes, les inspirant à devenir des citoyens européens actifs.

Le jour où le Canada est devenu une démocratie est indéniablement un cap décisif dans notre histoire. Le 11 mars 1848, il y a exactement cent soixante-neuf ans, Lord Elgin, le gouverneur général de l’époque, a chargé Louis-Hippolyte LaFontaine de former un nouveau gouvernement. Pourquoi? Parce que la grande coalition des réformistes du Haut et du Bas-Canada avait remporté une nette majorité lors de l’élection de 1848. Pour la première fois dans l’Empire britannique, force était d’admettre que le peuple – et non les pouvoirs impériaux – déciderait de ceux qui allaient composer le gouvernement.

Le 11 mars 1848 est donc une des dates les plus importantes de l’histoire canadienne. Elle marque le début de ce que nous pourrions appeler le Canada moderne. Ou l’avènement d’un gouvernement responsable au Canada — l’idée à présent axiomatique selon laquelle la gouvernance n’est convenablement assurée que par des représentants élus par les citoyens et non par les pouvoirs coloniaux. Ce moment décisif pour la démocratie représentative au Canada a constitué un changement fondamental dans ses modes de gouvernance et a posé les fondements juridiques d’une société basée sur l’inclusion et l’égalitarisme.

En mars 1848, la Province unie du Canada (les territoires actuellement occupés par l’Ontario et le Québec) se dotait d’un gouvernement réformiste – le « grand ministère » comme on le surnommait – dirigé par Louis-Hippolyte LaFontaine et Robert Baldwin. Pendant les trois années qu’il a été au pouvoir, le gouvernement réformiste a jeté les bases juridiques de l’égalitarisme, instauré un système d’éducation publique et insisté sur une approche non violente de la politique. (Lorsque des émeutiers ont incendié le Parlement de Montréal, le gouvernement a ordonné aux forces policières de ne pas ouvrir le feu sur la foule.) Comme l’a fait remarquer John Ralston Saul, auteur et cofondateur de l’ICC, ce fut un début « étonnamment atypique » pour la démocratie moderne au Canada, compte tenu de la discorde politique qui régnait alors en Europe et aux États-Unis. L’inclusion, les restrictions, le débat, la représentation et l’égalitarisme sont les préceptes d’une bonne gouvernance telle qu’on la conçoit aujourd’hui, qui ont été forgés par un improbable tandem héroïque formé par un catholique francophone et un protestant anglophone.

« La première loi adoptée par le grand ministère a consisté à créer une politique d’immigration canadienne conçue pour protéger les immigrants. Elle est à la base de nos politiques actuelles sur les réfugiés, l’immigration et la citoyenneté, affirme John Ralston Saul, qui a écrit une biographie sur les deux dirigeants. LaFontaine et Baldwin ont montré, par leur exemple, que la démocratie au Canada ne fonctionne que si nous sommes disposés à aller de l’avant avec des idées et des politiques importantes qui renforcent l’égalitarisme et le bien public. »

En 2000, John Ralston Saul a créé la Conférence LaFontaine-Baldwin, un rendez-vous annuel en compagnie d’un grand intellectuel public. La Conférence, qui rend hommage au legs de LaFontaine et de Baldwin, réunit des Canadiens autour d’un débat et d’un dialogue dans l’esprit du bien public. George Erasmus, Shawn A-in-chut Atleo, Son Altesse l’Aga Khan, Naheed Nenshi et Robert Lepage ont été invités par le passé à prononcer une allocution. L’an dernier, Naomi Klein a inauguré le tout premier Espace citoyen 6 Degrés de l’ICC à l’occasion de la 14e Conférence LaFontaine-Baldwin — une exhortation urgente à changer la politique environnementale.

 

Alors que le Canada fête cette année son 150e anniversaire, les principes d’inclusion, de bonne gouvernance et d’humanisme n’ont jamais été aussi pertinents.

Écoutez l’allocution de Naomi Klein à la 14e Conférence LaFontaine-Baldwin.

La 15e Conférence LaFontaine-Baldwin aura lieu le 25 septembre 2017.